Le VG5000 pour les collectionneurs
Révision du 20/07/2019
Ce document a pour objet de fournir des informations utiles aux amateurs
de VG5000 soucieux de connaître et éventuellement posséder tout ce qui a
été commercialisé sur cette machine, à l'exception de la liste des logiciels
et des imprimantes (qui appartiennent pour moi au monde MSX).
Il est régulièrement révisé, en fonction des nouveaux numéros de série
collectés et des informations supplémentaires ou des corrections en découlant.
Les différents modèles de VG5000
La machine a été fabriquée entre août 1984 et octobre 1985 par la société
"La Radiotechnique" (ou RTC), une filiale de Philips, sous trois marques
correspondant à des codes produits différents :
- Philips type VG5000/19
- Radiola type VG5000/18
- Schneider type VG5000/39
Le modèle Philips est marron foncé
Le modèle Radiola est couleur crème
Le modèle Schneider est couleur crème
Sur les trois machines, la coque plastique est teintée dans la masse.
Le Schneider a néanmoins eu l'honneur d'une autre couleur ! Il existe en
effet des modèles dont la partie supérieure de la coque est peinte en blanc.
En partant des données collectées dans la base des numéros de série, les machines
produites à partir de la semaine 37 de 1985 sont peintes.
On trouve sur Internet des images de Radiola à la couleur identique au Schneider blanc.
Par deux fois, j'ai acheté une machine blanche sur photo, mais qui était en fait crème.
La balance des blancs était simplement un peu trop prononcée sur les photos !
Certains sites dans les années 2000 ont fait état de versions Moulinex (orange) et Scholtès
(bleu) du VG5000. Personne ne semble posséder une de ces machines. On peut donc légitimement douter de leur existence.
C'est confirmé par Carl sur le forum system-cfg ceci en août 2014 ( source https://forum.system-cfg.com/viewtopic.php?t=5577&start=15) :
Personne ne trouvera le modèle Moulinex ou Scholtès car les tractations étaient uniquement commerciales...pas de maquette ou pré-série.
Le premier modèle produit est le Philips (août 1984). Les Schneider et
Radiola ont commencé à être fabriqué un peu plus tard, à partir de la
mi-octobre.
Quatre révisions hardware ont été produites :
Carte mère Basic 1.0
EPROM 16ko : Intel D27128 L4263649S
puce vidéo : Thomson EFX9345P
Carte mère Basic 1.0 avec carte fille
ROM 2x 8ko : TMS 4764
puce vidéo : Thomson EF9345P ou EFX9345P pour les plus anciens
Carte mère Basic 1.1
ROM 16ko : GI 8445 CDA, GI 8526 CDA ou GI 8512 CDA
puce vidéo : Thomson EF9345P
Carte mère Basic 1.1 v2
Les composants principaux ne changent pas. Une résistance supplémentaire
a été ajoutée à la position 339 (près de la puce vidéo). La position 300
n'est plus exactement au même endroit, avec une organisation des pistes différente.
Si vous retournez la carte mère, les cinq résistances soudées un peu à la sauvage
ont disparu.
Cette petite évolution du design de la carte mère a eu lieu entre les semaine 48 et 51
en 1984.
Les Radiola et Schneider n'existent qu'avec les cartes utilisant le Basic 1.1.
Le contenu de la rom Basic 1.0 est identique quel que soit son support (eprom ou carte fille).
Le Philips premier modèle est certainement le plus rare. Il se caractérise par
l'usage d'une EPROM au lieu d'une ROM et une version un peu différente de
la puce vidéo Thomson. Il est pour l'instant impossible de faire une estimation précise du nombre
d'exemplaires produits car il ne semble pas y avoir de logique dans les numéros de série de ces
machines. On peut juste dire que les VG5000 EPROM connus ont été produits en semaine 4 32. Au doigt
mouillé, on peut penser que seulement quelques centaines d'exemplaires ont existé, peut-être moins.
Le modèle avec carte fille est déjà plus courant, même si sa production s'est
étalée seulement sur deux mois et demi grand maximum. On peut estimer sa
production autour de 9000 exemplaires.
Les modèles avec la ROM 1.1 sont les plus produits. Difficile de faire une
estimation de la quantité vendue, la numérotation des machines ayant
changé en septembre 1985. La durée de production a été la plus longue
puisqu'elle s'est étalée environ sur une année. On peut tabler sur plus de 60 000 machines.
Les numéros de série des machines
Il n'y a a ce jour aucune explication officielle concernant le codage de ces
numéros. Aussi, les informations qui suivent ne sont que des conjectures.
Je me suis basé sur les numéros de série des machines en ma possession. Grâce
à la base de données de Carl complété par le projet de recensement des numéros
de série, l'échantillon est suffisant pour en tirer des informations utiles.
Le numéro de série d'un VG5000 est assez complexe. Pour ne rien arranger, il
y a eu au cours de la production de la machine un changement dans sa
logique de construction pour une raison qui nous est inconnue.
On trouve le numéro de série d'une machine sur des étiquettes à trois endroits différents :
- au dos de la machine
- dans la caisse du VG5000 (collée en bas à droite et masquée par le clavier)
- sur le fond extérieur de la boîte en carton si vous l'avez encore !
Le numéro de série est aussi présent sur des bons de garantie. Ces documents ne
semblent pas courants, je n'en possède que deux.
La première numérotation (entre août 1984 et septembre 1985)
Elle se présente sous la forme suivante :
SF00 ass yyyyyy
SF00 = site de production (Site de Fabrication) ?
a = année de production (4 pour 1984, 5 pour 1985)
ss = semaine de production (entre 4 32 et 5 36) - tamponnée
yyyyyy est plus compliqué et se décompose en deux parties.
Les numéros les plus anciens commencent par un 19. Cela correspond comme par hasard au type VG5000/Philips.
On trouve plus tard des numéros commençant par 39 (VG5000/Schneider),
mais étrangement, pas de 18 pour les Radiola. Le plus ancien numéro
connu dans la base pour cette marque est 01 (en étant malicieux, on
pourrait dire qu'il s'agit du résultat de la soustraction des deux
types : 19-18). Cette bizarrerie est certainement le résultat de la
volonté du fabricant de ne pas "mordre" sur la numérotation réservée
au VG5000 Philips.
Les quatre chiffres suivants sont assurément un numéro d'index. Quand on
atteint une valeur supérieure à 9999, on incrémente le numéro de version.
Sur un Philips, le type 19 passe alors à 20 et ainsi de suite.
Un petit exemple : SF00 448 208483
Date de production : 1984 semaine 48
Type : 20 = Philips
Numéro de production : 10000*(20-19) + 8483 soit la 18483ème machine Philips !
Cette belle théorie se vérifie sur les modèles Philips, mais pas à 100% sur les Radiola et les Schneider.
Les premiers modèles, produits en semaines 4 42 à 4 44 ont des numéros supérieurs aux machines produites
ultérieurement (à partir de la semaine 4 45). C'est d'autant plus étonnant qu'ensuite, la numérotation redevient cohérente.
En janvier 2016, l'ajout dans la liste des numéros de série d'une nouvelle machine permet d'établir
que ces "sauts" se sont aussi produits en semaine 5 12 pour les modèles Philips.
Une hypothèse maison pour expliquer cette incongruité : les étiquettes des numéros de
série ont probablement été imprimées en masse avant la production des machines. Lors du
lancement de la fabrication des Schneider et Radiola, par erreur,
ce ne sont pas les premières planches d'étiquettes qui ont été utilisées.
Les numéros de semaine étant rajoutés "à la main" avec un tampon encreur sur ces étiquettes,
cela expliquerait pourquoi ces numéros de série "finaux" ne suivent pas un ordre chronologique.
En septembre 2013, l'ajout dans la liste d'un nouveau VG5000 Philips a permis de détecter une
autre bizarrerie. L'ordinateur semble avoir été reconditionné (passage Basic 1.0 à 1.1 ?) pour
être vendu dans un pack VG5000/SM J. L'ancien numéro de série est conservé, mais la semaine de
production est effacée par un subtil coup de blanc et remplacée par la semaine de production du pack.
Trois exemplaires sont référencés dans la base de données, deux Philips et un Radiola (machine
pour laquelle aucun pack VG5000/SM J n'a été commercialisé).
On peut supputer qu'il s'agit de machines ayant échoué à un contrôle qualité lors de l'assemblage final.
Après avoir été réparées, elles auraient été réintégrées sur la chaîne de production.
La deuxième numérotation (septembre 1985 à octobre 1985)
On change tout ! Les numéros de série sont désormais créés avec une imprimante
matricielle, fini les tampons encreurs pour indiquer la semaine de production.
Il n'y a plus un mais deux types d'étiquettes :
- une externe, de la même taille que l'ancienne, mais aux bords carrés
- une collée à l'intérieur, plus petite, monochrome et sans logo de la marque
Le codage est un peu différent :
SF008ass0yyyyyy
SF00 = site de production (Site de Fabrication) ?
8 = nouvelle ligne d'assemblage, nouvelle série ?
a = année de production (5 pour 1985)
ss = même chose que l'ancienne numérotation (entre 37 et 43)
0 = ?
yyyyyy = La, j'avoue ne pas être très sûr de l'explication. Les quatre
derniers chiffres ont la même signification, mais les deux premiers sur
les quelques machines en ma possession sont les suivants :
53 ou 54 = Schneider
51 ou 52 = Radiola
52 ou 53 = Philips
De cette nouvelle numérotation découle naturellement une question. Les index des différents modèles
sont-ils partis de 0001 ou sont-ils basés sur le numéro attribué aux dernières machines produites
avec l'ancienne numéroration ?
Cette seconde hypothèse semble être la bonne pour les Schneider et Radiola. C'est probablement aussi
le cas pour les Philips, mais il n'y a pas assez d'informations dans la base des numéros de série
pour le confirmer avec certitude.
Les cartes mère des VG5000 ont également un numéro de série !
11 SF 178 58530 suivi d'un numéro. Quelques exemples :
0 4 3 2
# 4 5 1
$ 5 0 1
La partie gauche semble immuable et désigne probablement le code produit.
Elle n'a pas changé quelle que soit la version de la carte mère.
Le numéro est noté sur quatre caractères.
- le caractere 1 : mystère...
- le caractère 2 : année (4 ou 5)
- les caractères 3 et 4 : semaine de production
Il n'y a pas forcément une correspondance exacte entre la date de production d'une carte
mère et celle de la machine complète. Ce la semble plutôt logique car les machines
n'étaient pas assemblées sur le même site que celui produisant les cartes. Théoriquement,
la date de production des cartes devrait être inférieure à celle des machines, mais, vous
commencez à en avoir l'habitude, il n'en est rien ! On constate par contre un décalage
assez faible, quelques semaines au maximum.
Les autres numéros de série
Le modulateur SECAM VU 0011
Une extension totalement inutile de nos jours et non spécifique au VG5000
(utilisable avec les versions les plus récentes des consoles VIDEOPAC).
Elle permet de brancher un VG5000 sur la prise antenne analogique d'une très vieille
télévision (des modèles n'ayant pas de prise péritel).
Le codage est identique au VG5000, si ce n'est que le code produit est 11.
Exemple : SF00 451 119708
Soit la 9708ème interface VU 0011 produite début décembre 1984 (semaine 51)
Si on ouvre l'extension, pas de rappel de l'étiquette. Sur une des cartes
internes, on trouve par contre un autre code :
Etiquette à l'interieur : 11 SF 178 57080 $439
Le principe est dans la logique des cartes mère du VG5000.
A ce jour (04/08/2019), l'extension la plus récente que je possède a le numéro SF00 512 123097.
On peut donc tabler sur au minimum 13000 exemplaires produits.
L'alimentation VU 0022
L'alimentation suit la meme logique que les machines avec un code 022.
Contrairement à l'ordinateur, il n'y a pas eu de changement de numérotation,
et la suite semble parfaitement croissante (testée avec 10 numéros de série).
Exemple : SF00 432 022 0358 (soit la 358ème alimentation produite !)
L'alimentation VU 0022 a été aussi assemblée par RTC pour les MSX Philips type
VG8010 et ses clônes Radiola/Schneider. Sa numérotation sur ces machines
est identique à celle d'un VG5000, la production devait alimenter
indifféremment les lignes d'assemblage des différentes machines.
Il existe deux évolutions de l'alimentation. Elles se différencient par le nombre de condensateurs en positions 2196 et 2187 : deux pour les plus anciennes, un seul ultérieurement.
Le connecteur DIN se raccordant sur le VG5000 évolue lui aussi avec le temps. Il a au début de la production cinq pattes (la centrale ne sert à rien) puis à partir de
la semaine 46 en 1984 n'en a plus que quatre.
Une étiquette correspondant au code produit est collée sur la tranche de la bobine : la référence est 11 SF 178 58760).
On trouve aussi une autre petite étiquette sur le bloc de la bobine avec le dernier chiffre
de l'année et la semaine de production marquée au tampon encreur. C'est régulièrement très peu lisible.
Quand on arrive à le déchiffrer, on tombe parfois sur des numéros de semaine supérieurs à ceux
du numéro de série de l'alimentation...
Le module d'extension VG 5216
L'extension 5216 a droit à son petit codage spécifique. Dans les
grandes lignes, on reprend le principe des numéros de série de la machine
mais avec quelques particularités. On retrouve trois modèles de VG5216, un
Philips (5216/19), un Radiola (5216/18) et un Schneider (5216/39).
Le numéro d'une extension est codé sur six chiffres, le plus à
gauche étant d'abord un zéro. Ensuite, on a le type de l'extension (Philips,
Radiola ou Schneider) et un numéro d'index sur trois chiffres. Comme pour
le VG5000, lorsque l'index déborde et repart de zéro, le type est incrementé.
Comme pour l'ordinateur, l'étiquette du numéro de série est présente à plusieurs endroits :
Sur l'extension, sur le fond externe de l'emballage cartonné, et sur une étiquette de garantie.
Trois exemples :
SF00 511 020325 :
extension Philips 5216/19 numéro 1325 produite en mars 1985
SF00 522 023003 :
extension Philips 5216/9 numéro 4003 produite en mai 1985
SF00 512 039173 :
extension Schneider 5216/39 numéro 0173 produite en mars 1985 !
L'achat récent d'une 5216/18 Radiola est hélas venu mettre un peu le bazar
dans ce bel agencement. Le numéro de la machine est :
SF00 527 181 226
Normalement, on aurait dû avoir 018 à la place de 181. Je n'ai aucun autre
numéro pour ce modèle d'extension, impossible d'en savoir plus pour l'instant...
La carte contenue dans la coque d'une VG5216 a une étiquette, dont le code est toujours le
même : 11 SF 178 59360. Il est complété d'un code sur quatre caractères
indiquant la période de production : ex $ 511
L'extension mémoire supplémentaire VU 0031
On trouve à l'arrière de la cartouche une petite étiquette avec un code produit.
Logiquement, il commence par SF, puis VU et est suivi de l'identifiant de
l'extension (031). On retrouve ensuite un numéro sur deux chiffres (19) faisant
penser à celui du VG5000 Philips. Enfin, en dessous de ce code, on a une valeur
sur six chiffres. Ce n'est pas un numéro d'index, juste la semaine de production.
Malgré un nombre réduit de numéros collectés, on peut estimer que ces cartouches
ont été fabriquées sur une période très réduite, environ un mois.
Philips prévoyait d'en produire 5000 exemplaires.
Liste des cartes référencées :
Source | Numéro |
Moonbeam | SF VU 031 019 000505 |
Herve | SF VU 031 019 000506 |
Herve | SF VU 031 019 000506 |
E_Bay_016 | SF VU 031 019 000507 |
Moonbeam | SF VU 031 019 000507 |
Herve | SF VU 031 019 000508 |
E-Bay_174 | SF VU 031 019 000508 |
Seules des extensions de marque Philips semblent avoir été produites. A noter que
cette cartouche 16k a un équivalent MSX chez Philips, elle aussi appelée VU0031 !
L'interface manette VG 5200
Pas de numéro de série pour cette extension permettant de brancher deux joysticks
à la norme Atari. On retrouve juste à l'intérieur un code produit :
ex : 11 SF 178 59300
Les manettes VU-0001
Il y a bien sûr un numéro de série dans chaque contrôleur. L'étiquette est
collée à l'intérieur de la coque plastique. Comme pour les ordinateurs, il
y a deux numérotations.
Les manettes les plus anciennes :
Le numéro de série est simple : SF 00 ass
ex : SF 00 438
Les manettes récentes :
On trouve tout d'abord le code produit (VU0001/79) puis un numéro de série
dont le codage est le suivant :
SF01 ass yyyyyy
SF01 = Site de Fabrication ? Le 1 laisserait à penser
que les manettes ne sont plus assemblées au même endroit qu'avant.
ass = année et semaine, vous devez commencer à être familier avec cela.
xxyyyy : code produit xx (commence probablement à 79) puis numéro
d'index sur quatre chiffres.
ex : SF01 541 803207
ex : SF01 547 811143
Les code barre des jeux
Les premières éditions des jeux VG5000 ont sur l'arrière de la boîte
un code barre, permettant d'identifier le jeu. Ce code disparaît ensuite
sur les éditions plus récentes.
3 400562 404198 La moto infernale
3 400562 404228 Le fou volant
3 400562 404358 US rallye
3 400562 404488 Glouton
3 400562 404518 Le monstre
3 400562 404648 Tortues
3 400562 404778 Football
3 400562 404808 L'abeille
3 400562 406086 Carnet d'adresses
3 400562 406116 Viking
3 400562 406246 Backgammon
3 400562 406826 Fichier
3 400562 406956 Budget
Signification du code barre (information fournie par Carl)
3 = code pays
4 = clef secrete
00562 = code entreprise = Philips
40xxx = code article
8 et 6 = clef de contrôle
Le coin du collectionneur compulsif
Les cassettes
La très grande majorité des cassettes VG5000 sont noires avec une
étiquette orange. Les premières séries (celles avec les boîtes sur lesquelles
un code barre est collé) sont composées de deux demi-coques vissées. Ensuite,
elles sont soudées par collage. Dans mon stock, j'ai deux cassettes "collées"
associées au boîtier avec code barre : difficile de dire si c'est normal ou si un
précédent propriétaire a fait des échanges de boîtiers...
Les dernières cassettes produites sont blanches. On en trouve dans le packaging standard
mais aussi sous blister. Les cassettes blanches ne représentent qu'une petite partie de la production
et ne sont donc pas courantes.
Petite bizarrerie, il existe une variante de la cassette "Découverte du Basic volume 1", qui concerne
la version la plus ancienne. Certains exemplaires ont sur l'étiquette le texte "Cassette 1 - Face A 1200 Bauds",
alors que le programme ne contient qu'une cassette. Les exemplaires ultérieurs ont corrigé cette anomalie, et ont logiquement
le texte "Face A - 1200 bauds". Difficile de dire combien d'exemplaires sont concernés.
Le packaging des jeux Philips
Il est standardisé, à savoir un boîtier plastique noir avec une façade
transparente, le tout étant très sensible aux rayures. A l'intérieur, la cassette est calée dans une
coque de plastique thermoformé noir. Avec le temps, elle a tendance à devenir cassante.
Le jeu est accompagné d'une notice faisant aussi office de jaquette, avec un
beau dessin dans le style BD belge.
La partie externe est complétée par une petite languette orange en carton
sur lequel le titre et son numéro sont rappelés.
Il y a enfin un feuillet cartonné donnant des conseils pour utiliser le
VG5000 et comportant un encart où le revendeur pouvait mettre son cachet.
Le jeu était alors garanti 90 jours ! Si vous n'avez pas tout cela, votre
original est incomplet.
Cette présentation est donc très similaire à celle des jeux Videopac les
plus récents vendus par Philips. On la retrouve aussi sur des jeux MSX sur cassette comme Buck Rogers,
Zaxxon, Congo Bongo.
Les boîtiers Philips ne sont pas emballés avec un film plastique transparent.
Les programmes vendus par Vifi/Nathan par contre le sont (ils utilisent
la classique boîte FIL, bien connue pour sa fragilité).
J'ai dans la collection deux jeux VG5000 se présentant sous une toute autre
forme : la cassette blanche et la notice sont sur un support cartonné, le
tout étant sous blister. Je n'ai jamais vu cette présentation à
l'époque, cela ressemble fort à des fins de série. Carl m'a confirmé avoir
de son côté vu cette présentation dans un magasin à la fin de vie du VG5000.
Elle n'est clairement pas courante.
On trouve enfin un pack contenant trois boîtiers classiques filmés. Il
s'agit des titres suivants : Le monstre, budget, US.Rallye. Cette "compilation"
est probablement un lot qui était fourni à la fin de vie de la machine, lorsque
le VG5000 était bradé par le "Comptoir Radio Electrique" dans des publicités
parues dans la revue Tilt en 1986.
Le packaging des machines
Chaque marque avait son carton d'emballage personnalisé :
- noir et jaune pour le Philips
Difficile de faire plus sobre : le modèle de la machine est imprimé en gros,
on rappelle que le Basic est de Microsoft, en bas du carton, un petit logo Philips.
- gris clair, noir et jaune pour le Radiola
La charte graphique de la boîte est différente de celle du Philips car,
contrairement à ce dernier, la machine est représentée avec une perspective
fuyante du plus bel effet :-).
Pour les fans de MSX, la présentation devraient leur rappeler furieusement
celle du Radiola MK180, une autre production Philips.
Pour le Schneider, deux versions de boîtes se sont succédées :
les premiers modèles sont bleu marine et bleu électrique, avec un gros logo
Schneider blanc et la machine vue de face flottant dans l'azur.
Ultérieurement, la charte graphique du packaging est devenue plus sobre : bleu
turquoise et noir. L'ordinateur n'est plus représenté.
Difficile de dire pourquoi la présentation a changé, et quelle est la répartition
de la quantité produite entre les deux versions. Le deuxième modèle de boîte semble
néanmoins plus courant.
En fin de vie, deux packs avec suremballage blanc (VG5000/SM J) sont sortis. Il n'y a évidemment
aucun chiffre disponible sur la diffusion de ces packs. Le peu d'exemplaires refaisant surface sur les sites
de ventes aux enchères laisse à penser qu'ils sont rares.
Le premier est le pack VG5000/SM. Il contient un VG5000 Philips, un lecteur de cassettes VY-0030
et trois jeux (théoriquement U.s.Rally, Citadelle et Divertissements : le seul exemplaire que j'ai
rencontré était vendu avec d'autres jeux, dont je n'en suis pas 100% sûr).
Le deuxième et le pack VG5000/ SM J. Vous prenez le contenu du pack SM et vous y rajoutez une
interface manette, 5200 et deux bâtons de joie. Les trois jeux sont les mêmes que ceux du pack
SM (confirmé par une photo visible dans la galerie du site). Ce pack est un peu plus répandu
mais reste difficile à dénicher.
Pour les périphériques, ils sont tous estampillés "Philips" sauf la VG5216. Une
boîte "Schneider" au code couleur identique à la deuxième génération de machines a
été produite. Il existe également un packaging spécifique pour les VG5216 Radiola avec
une charte graphique identique à celle des boîtes de la machine (gris, noir et jaune).
Autant on trouve assez facilement des VG5000 en boîte, autant les VG5216 complètes ne
sont pas légion. Avant de récupérer une 5216 Radiola en 2017, je n'avais jamais vu
aucune photographie sur Internet ni un exemplaire réel.
En conclusion, même si le VG5000 a connu une carrière courte, il n'en reste pas
moins une machine intéressante pour les collectionneurs de par ses multiples
déclinaisons. S'il est facile de réunir les trois modèles de machines, trouver
un Philips Eprom, les packs SM / SM J ou certains logiciels relève de la quête du Graal.